GENÈVE, 18 mai (Reuters) - L'Organisation mondiale du Commerce (OMC) va statuer sur la plainte déposée par la Chine contre les droits anti-dumping européens sur les importations de certaines chaussures chinoises.
L'organe de règlement des différends, qui s'est réuni ce mardi, a décidé la mise en place d'une commission spéciale qui rendra un jugement, les discussions entre la Chine et l'Union européenne n'ayant pas permis de déboucher sur un compromis.
L'exécutif européen a imposé des taxes sur des chaussures chinoises et vietnamiennes après une plainte de fabricants européens estimant qu'ils ne pouvaient pas lutter contre les producteurs à bas-coût du Vietnam et de la Chine.
Lors de la réunion, un responsable chinois a dénoncé les conséquences négatives de ces taxes sur le quotidien des 150.000 ouvriers chinois qui travaillent dans ce secteur.
"L'Union européenne profite de cette opportunité pour rappeler que ces mesures anti-dumping pour lesquelles la Chine demande la création d'une commission ne constituent pas du protectionnisme mais une réponse à des pratiques commerciales déloyales", a déclaré de son côté Sybilla Fries, avocate de l'Union européenne.
C'est la deuxième fois que la Chine demande à l'OMC de mettre en place une commission spéciale, une première tentative ayant été bloquée en avril par un véto de l'Union européenne. D'après le règlement de l'organisation internationale, il n'est possible de s'opposer qu'une seule fois à la constitution d'une commission.
L'organe de règlement des différends, qui s'est réuni ce mardi, a décidé la mise en place d'une commission spéciale qui rendra un jugement, les discussions entre la Chine et l'Union européenne n'ayant pas permis de déboucher sur un compromis.
L'exécutif européen a imposé des taxes sur des chaussures chinoises et vietnamiennes après une plainte de fabricants européens estimant qu'ils ne pouvaient pas lutter contre les producteurs à bas-coût du Vietnam et de la Chine.
Lors de la réunion, un responsable chinois a dénoncé les conséquences négatives de ces taxes sur le quotidien des 150.000 ouvriers chinois qui travaillent dans ce secteur.
"L'Union européenne profite de cette opportunité pour rappeler que ces mesures anti-dumping pour lesquelles la Chine demande la création d'une commission ne constituent pas du protectionnisme mais une réponse à des pratiques commerciales déloyales", a déclaré de son côté Sybilla Fries, avocate de l'Union européenne.
C'est la deuxième fois que la Chine demande à l'OMC de mettre en place une commission spéciale, une première tentative ayant été bloquée en avril par un véto de l'Union européenne. D'après le règlement de l'organisation internationale, il n'est possible de s'opposer qu'une seule fois à la constitution d'une commission.
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